AccueilActusInterviewAntoine Kombouaré "La Ligue Europa n'est pas un cadeau empoisonné, au contraire"

Antoine Kombouaré « La Ligue Europa n’est pas un cadeau empoisonné, au contraire »

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Antoine KOMBOUARE du FC Nantes (Photo Romain Biard/Icon Sport)

En interview avec Laure Boulleau pour son reportage immersif, Antoine Kombouaré s’est confié sur son ressenti pour la prochaine saison.

Pour le coach kanak qui vient d’être promu officier de l’Ordre national du mérite, la conscience des difficultés pour la saison prochaine est bien là. Pour autant, malgré le nombre intense et inédit de rencontres à venir pour les Canaris, Antoine Kombouaré voit cette qualification en Ligue Europa d’un bon oeil.

  • La difficulté quand tu repars avec une nouvelle saison c’est que tu repars à zéro. C’est une page blanche et il faut repartir. Surtout que l’année prochaine il y a quatre descentes et la Ligue Europa.
  • Est-ce que c’est un cadeau empoisonné cette histoire ?
  • Moi je dis que non, au contraire. C’est une chance. Il faut mettre la barre haute pour le championnat et la Ligue Europa il faut jouer les matches pour faire le meilleur parcours.

« C’est un gamin que j’aurais aimé avoir comme fils »

Laure Boulleau évoque alors dans son reportage pour Canal+ la perte d’un attaquant de taille pour les Canaris : Randal Kolo Muani. Antoine Kombouaré, de son côté, revient sur les qualités humaines et sportives du natif de Bondy.

  • La Ligue Europa l’année prochaine sera sans ta petite pépite qui va partir là ! (Randal Kolo Muani). Lui, il va jouer la Ligue des Champions.
  • Alors c’est une très grande perte pour le club et une très grande perte pour moi l’entraineur parce que ce fut une chance pour moi d’avoir un joueur comme lui. C’est un bon joueur pas uniquement sur le terrain, c’est un super gamin. C’est un gamin que j’aurais aimé avoir comme fils. C’est magnifique. Parcontre il a interêt de passer le cap (les qualifications avec la Ligue des Champions) parce que sinon il rebascule en Ligue Europa et on risque de le taper avec son club (rires).

Le coach kanak, humble, termine en rappelant que sans l’immense implication et travail des joueurs, il ne serait pas sous le feu des projecteurs actuellement.

« Laure, nous avons été joueur tous les deux. On est d’accord que ce sont les joueurs qui font qu’aujourd’hui on parle de l’entraineur. C’est leur travail et les trophées qu’ils vont chercher. On est récompensés, nous. »

Morgan Lavergne.

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