Une tempête médiatique a éclaté suite aux déclarations de Christophe Galtier, l’ancien entraîneur de l’OGC Nice, accusé de racisme par ses anciens joueurs. En défendant son innocence, Galtier a suscité une vive controverse en utilisant une comparaison entre un joueur du FC Nantes, Nicolas Pallois, et l’expression « King Kong ».
D’après les propos recueillis par RMC, Galtier, visiblement désemparé par les accusations portées contre lui, a affirmé qu’il n’avait pas anticipé la portée raciste de l’expression « King Kong ». Il a précisé : « Je n’anticipe pas. Car si je dis de Nicolas Pallois qu’il est un King Kong, tout le monde comprend qu’il est rugueux, fort et puissant. Quand j’emploie ce terme, c’est avec l’esprit athlétique. Si un jour, je suis l’entraîneur d’une équipe où un joueur reçoit des bananes ou fait l’objet de cris de singe, mon équipe sort du stade. »
Cependant, cette comparaison a rapidement suscité une vague de réactions mitigées, certaines personnes estimant que cela ne suffisait pas à justifier l’utilisation de l’expression, tandis que d’autres ont soutenu Galtier en soulignant son intention athlétique et non raciste dans le contexte de son propos.
En parallèle, le Parquet a requis des sanctions sévères à l’encontre de Galtier, demandant une inéligibilité pendant une période de 3 ans, une amende de 45 000 euros et une peine d’emprisonnement de 12 mois assortie de sursis.
Cette affaire soulève ainsi &des questions cruciales concernant les frontières entre les expressions athlétiques et les références potentiellement discriminatoires dans le langage sportif.