Le 11 septembre dernier, malgré des performances en dessous, Moussa Sissoko n’avait pas caché son envie de faire partie du groupe de l’Équipe de France. « Je suis compétiteur. Il y a le mondial qui arrive rapidement. Le mondial est un objectif, oui. Je ne vais pas le cacher. » Un manque de réalisme qui lui avait même valu des moqueries de Winamax sur Twitter.
Aujourd’hui, plus en phase sur sa situation, il fait le point sur son début de saison compliqué. Des périodes de « moins bien » qu’il avait pu vivre à Tottenham et Newcastle à un certain moment.
« Au début, ça n’a pas été simple. Je suis arrivé dans un nouveau club, des nouveaux joueurs, un nouvel environnement, un nouveau championnat, même si je l’ai connu il y a dix ans. Il fallait que je m’adapte. J’ai eu la naissance de mon nouveau-né. J’ai eu plein de choses à gérer. Je ne me trouve pas d’excuses. Je sais que j’aurais dû et pu mieux faire. J’assume pleinement. Je suis conscient que mon début de saison n’a pas été bon. Sur la fin, c’était mieux. J’en avais discuté avec le coach. Je sentais que je montais en puissance. Cela aurait été mieux pour moi de continuer »
Une montée en puissance qui lui aura au moins valu une nouvelle carte XXL dans FIFA 23 (FUT) à la fin du mois d’octobre. Avec une note de base à 77, il a gagné 9 points et est passé à 86 de note général. Pour autant, malgré ses 1m88 pour 90kg, « le costaud » trouve que l’on attend peut-être trop de lui sur le terrain et dans le vestiaire.
« À chaque fois que j’ai parlé à la presse, c’était « on attend ça, on attend ça de vous… » Comme si les résultats, c’était par rapport à moi. Je peux le comprendre car les gens savent que j’ai joué en Angleterre et en équipe de France. Mais, ce n’est pas aussi simple. Je sais ce que je peux et dois apporter à l’équipe (…) Leader de l’équipe ? À ce niveau-là, non pas du tout. Sur le terrain, je ne suis pas quelqu’un de vocal. Je ne crie pas. Je ne fais pas tout le temps des gestes, mais ça ne m’empêche pas d’apporter mon vécu pour faire évoluer l’équipe. Je ne suis pas un commandant et je peux me tromper, mais je dis ce que je pense. Je ne suis pas le seul, Alban (Lafont) et Nico (Pallois) sont aussi là pour ça. »
Il avoue à Ouest France préférer le rôle de numéro 8, celui de relayeur dans un 4-3-3. Pour autant, il ne se ferme pas à jouer du côté droit comme il l’avait fait un certain temps en Équipe de France.
« On connaît mon profil. J’ai du volume, j’ai besoin de beaucoup courir, je dois me sentir bien physiquement. Le fait d’être blessé ne m’a pas aidé. Maintenant, je regarde devant (…) Je ne peux pas vous dire quand j’ai joué pour la dernière fois à ce poste côté droit. Je vais vous dire que oui je pense pouvoir y jouer… J’ai évolué à ce poste pendant pas mal de temps, pas comme un ailier mais j’avais un rôle spécifique. »
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