Après son arrivée à Nantes, le natif de Paris avait déjà glissé quelques mots en interview pour le site du FC Nantes. Cette fois-ci découvrez quelques-uns des propos recueillis par France Bleu d’un des nouveaux renforts défensifs du FCN.
Un transfert pour enfin prouver en Ligue 1 ?
Prêté à trois reprises par Mayence (Brest, Strasbourg, Espanyol Barcelone), la nouvelle recrue des Canaris n’a jamais eu l’opportunité de s’affirmer en Allemagne. Souvent blessé sur les dernières saisons, l’ancien Monégasque est toujours en recherche de régularité et de stabilité. Alors que Mayence ne semblait visiblement pas compter sur lui, l’intérêt du FC Nantes est donc tombé à point nommé pour le latéral français. Un rapatriement sur le sol français semblait donc logique afin d’affirmer son réel potentiel sur ses terres natales. « Je suis revenu en France pour montrer que j’ai le niveau de la Ligue 1 », affirme-t-il.
Au-delà de l’idée de pouvoir conquérir la Ligue 1, revenir au sein de l’Hexagone était aussi le moyen pour l’ancien joueur de l’Espanyol Barcelone de se rassurer et de repartir sur des bases plus solides, déjà acquises lors de ses passages dans les autres clubs de l’élite française. « C’était une grosse opportunité pour moi de venir ici. Mon passage en Espagne ne s’est pas très bien passé, on va dire. Pourtant, j’aurais bien aimé rester là-bas parce que j’aime beaucoup la Liga mais avec mon entourage, on a privilégié un retour en France, dans un championnat que je connais très bien. »
Quels sont les axes de progression ?
Malgré des débuts avec la tunique nantaise plutôt convaincants, Ronaël Pierre-Gabriel sait qu’il doit encore beaucoup travailler. Le plan physique est d’ailleurs aujourd’hui un réel axe de travail pour le numéro 18 des Jaune-Et-Vert. « Je suis ne suis pas top. Physiquement déjà, je ne suis qu’à 70 %. »
L’auteur de 116 apparitions en Ligue 1 estime avoir du pain sur la planche en ce qui concerne l’exécution des centres et de la finition. « Dans le football moderne, il faut quelques statistiques, savoir faire marquer ses coéquipiers« .
L’aspect mental est également un motif recherché par « RPG ». « Avant, ça pouvait m’arriver de passer au travers de certains matches, ça se passe dans la tête, c’est le mental et c’est ce que je travaille au quotidien. »
L’ancien Brestois, ou encore Strasbourgeois a tenu à saluer les méthodes de communication mises en place par Pierre Aristouy, qui permettent selon lui de développer de la meilleure des manières sa progression. « À l’entraînement, on se parle beaucoup pour avoir des repères, tout le monde communique. Le coach et ses adjoints sont aussi beaucoup dans la communication, ils parlent à tout le monde, les joueurs qui jouent comme ceux qui ont un peu moins cette chance. Moi, j’ai besoin de ça. Je peux encore progresser et je suis donc très à l’écoute de ce qu’il me dit. »