Si le mercato estival a globalement été un échec, Jocelyn Gourvennec semble satisfait de celui de janvier. Alors que 8 joueurs sont arrivés cet été, 3 sont déjà repartis définitivement (Marquinhos, Adson et Ronaël Pierre-Gabriel), tandis que Lamine Diack est lui parti en prêt en MLS. Avec 7 départs pour 4 arrivées cet hiver, Gourvennec pense que l’équipe est malgré tout « mieux armée pour aborder les treize derniers matches de la saison ».
Un effectif plus complet ?
S’il y a eu de nombreux départs, notamment d’un joueur très important (Merlin vers l’OM), Gourvennec semble satisfait de son effectif post mercato. « Oui, je pense qu’on a un effectif au complet […] qui s’est densifié et dans lequel, chacun aura son mot à dire. », déclarait le Breton. Avec les arrivées de Tino Kadewere et de Bénie Traoré, l’ancien milieu de terrain dispose de pléthores d’options pour composer son attaque. De plus, on a aussi vu les arrivées de Kelvin Amian et Nicolas Cozza pour renforcer une défense nantaise fébrile depuis le début de la saison.
S’il est au courant que cela va créer de la concurrence, il voit ça comme positif pour l’équipe. « Quand il y a de l’émulation dans un effectif, dans un groupe, ça tire toujours vers le haut. », affirmait-il lors de la conférence. Mais s’il trouve que l’effectif s’est renforcé, le mercato et les recrues n’en sont pas le seul facteur.
L’intégration des jeunes
Si Jocelyn Gourvennec est encore sur le banc du FC Nantes à l’heure actuelle, malgré des résultats compliqués, c’est sûrement grâce à sa très bonne gestion des jeunes. En faisant éclore Hugo Boutsingkham ou en mettant Nathan Zézé titulaire, mais aussi en donnant ses premières minutes en professionnel à Enzo Mongo, l’ancien joueur nantais ravit bon nombre de fans.
« On retrouve un effectif qui a bougé sur la fenêtre de janvier et cette période du mercato, avec sept départs, quatre arrivées, plus des jeunes intégrés de manière durable. », indiquait l’entraîneur des Canaris.
Enfin, il s’est aussi félicité de la manière par laquelle il a intégré ces derniers. « C’est facile de lancer les jeunes quand tu mènes largement et que tu joues le haut tableau. À l’inverse, lorsque c’est plus difficile, avec une moins bonne dynamique de résultats, c’est plus complexe. Mais on l’a fait quand même ! ». Et vous, êtes-vous satisfait de l’intégration des jeunes sous Jocelyn Gourvennec ?