Ce samedi le FC Nantes reçoit à 17h le MHSC. Les Nantais doivent absolument prendre des points à seulement 3 journées de la fin du championnat. Pour rappel, les hommes de Pierre Aristouy sont à l’heure actuelle toujours dans la zone de relégation, à 1 petit point du premier non-relégable.
Florent Mollet était en conférence de presse d’avant-match. Voici quelques extraits de ce qu’il a pu évoquer.
« C’est vrai que ce sont 4 ans qui resteront gravés dans ma mémoire et dans ma tête »
Ancien joueur de Montpellier, Florent Mollet a d’abord été interrogé sur sa sensation avant de retrouver ses anciens partenaires, ce week-end.
« C’est toujours particulier. J’ai passé 4 ans formidables dans l’ensemble. Bien sûr avec des hauts, des bas aussi, mais ça fait partie de la vie d’un footballeur. C’est vrai que ce sont 4 ans qui resteront gravés dans ma mémoire et dans ma tête. Ça fait plaisir de revoir pas mal de joueurs, un staff aussi que j’ai connu. On sera ami en dehors, mais sur le terrain on sera ennemi. »
Le numéro 25 du FC Nantes a par la suite été questionné sur son association sur le terrain avec Andy Delort depuis leur arrivée sur les bords de l’Erdre.
« C’est deux choses différentes. Au MHSC on a mis du temps aussi à se trouver dans le jeu, ça ne se fait pas comme ça. Mais au fur et à mesure du temps on se trouvait de mieux en mieux et ça a donné ce que vous avez pu voir. Aujourd’hui on a été associé très peu de fois, il faut le dire. Mais oui c’est à nous de retrouver cette entente, de retrouver les automatismes. Mais ça passe par l’entraînement, retrouver surtout à l’entraînement le lien qu’on avait à Montpellier. Mais je ne fais pas de soucis, on se connaît très bien. On travaille à l’entraînement pour retrouver ça. »
« Il y a eu des passages très difficiles ces dernières semaines mais on va pas lâcher »
Le milieu nantais a aussi parlé de l’état d’esprit actuel du groupe. Il a dévoilé que le groupe faisait le nécessaire pour rester optimiste malgré la situation.
« Je pense qu’il faut toujours rester optimiste. On est dans une situation très compliquée mais si on rentre chez nous en étant pessimiste je pense que pour venir à l’entraînement c’est compliqué et pour faire de bonnes performances le week-end aussi. Il faut rester optimiste tout en sachant qu’il y a un défi important : laisser le club en Ligue 1. Mais le groupe vit bien. Il y a eu des passages très difficiles ces dernières semaines mais on va pas lâcher. »
L’ex-joueur du FC Metz a aussi pris le temps de démontrer l’influence de l’arrivée de Pierre Aristouy à la tête de l’effectif.
« Je ne vais pas faire de comparaison avec le coach Kombouaré. Je ne suis pas là pour ça et ce serait bête de ma part. Ces deux personnes différentes donc c’est deux coachs différents. Le coach actuel, on répond à ses exigences. Il y a un cadre qu’il faut respecter. Sur le terrain on sait ce qu’on a à faire chacun. On doit écouter les consignes. C’est un coach qui amène beaucoup de dynamisme car il a coaché les jeunes, donc il a ce truc-là en lui. On espère qu’on va y arriver mais après sur le terrain c’est nous. Le coach il fait les choses à l’entraînement, il nous dit les consignes. Mais sur le terrain c’est à nous d’aller sur le terrain avec beaucoup de convictions pour qu’à la fin tout le monde soit heureux. »
« Nous c’est un joueur de notre effectif donc à partir de ce moment-là c’est comme si c’était une personne de notre famille »
Florent Mollet a ensuite traité de la situation délicate autour de Mostafa Mohamed. Il a clairement expliqué que l’ensemble du groupe soutenait l’international Egyptien à travers cet épisode de polémique.
« Ça c’est pas à moi personnellement d’y répondre. Moi je suis un joueur de l’effectif. C’est un sujet qui moi personnellement ne me concerne pas. Tout ce que je peux dire c’est que Mostafa Mohamed est un joueur de l’effectif. Il est avec nous jusqu’au bout. Il se battra aussi pour le club, pour nous. On se battra tous ensemble. Après, polémiquer sur ce sujet-là, ce n’est pas à moi de le faire. Nous c’est un joueur de notre effectif donc à partir de ce moment-là c’est comme si c’était une personne de notre famille. Donc on est obligé que ce soit Mostafa (Mohamed) ou un autre, on est obligé, quand il y a un moment compliqué pour un de nos joueurs ou un de nos coéquipiers, d’être là pour lui. Il y a cet aspect humain aussi qui rentre en compte. Que ce soit pour Mostafa (Mohamed) ou un autre joueur on sera toujours là et encore plus dans une période compliquée, comme on l’a vu aujourd’hui, il faut qu’on soit soudé tous ensemble. »
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