Il semble difficile de trouver satisfaction pour les Congolais suite à ce déplacement à Dubaï, dans le cadre de la préparation pour la Coupe d’Afrique des Nations. Le premier arrêt de ce pré-tournoi basé aux Emirats Arabes Unis voyait la République Démocratique du Congo croiser les armes avec l’Angolo, également qualifié pour la CAN qui débute dans moins de deux semaines.
Un résultat peu réjouissant, un effectif déjà affaibli ?
D’abord, c’est le plus évident, le score du match, qui risque de décevoir. Les hommes de Sébastien Désarbre n’ont pas été capables de ramener plus qu’un fade 0 à 0 face à un adversaire qui paraissait être à leur portée. En effet, tandis que l’Angola va devoir batailler dans un groupe composé de l’Algérie, le Burkina Faso et la Mauritanie, les Bleus congolais devraient pouvoir se qualifier sans trop de difficulté dans un groupe où ils sont accompagnés par le Maroc, la Tanzanie et la Zambie.
Pourtant, cet écart sur le papier n’a pas suffit, l’absence en attaque de Cédric Bakambu ayant peut-êtte pesé dans la balance.
Reste que, au delà du résultat, un Nantais a plus marqué les esprits que ses coéquipiers, sans pour autant faire sourire quiconque. Samuel Moutoussamy, le milieu Canari, a bel et bien débuté la rencontre parmi les titulaires, un gros indice quant à son rôle lors de la CAN… encore faudrait il que le Nantais puisse la disputer.
En effet, touché suite à un contact avec un joueur angolais vers la 88ème minute, le milieu de 27 ans a été contraint de céder sa place à Joris Kayembe, également passé par le FC Nantes entre 2018 et 2020. En tant qu’élément important de son équipe congolaise, l’absence de Samuel Moutoussamy pour la CAN serait problématique, mais il n’est pas encore l’heure de s’affoler, et l’on peut aisément imaginer que son remplacement a été fait davantage par prévention que par obligation.