Associé dans l’entrejeu à l’ancien Grenoblois Charles Pickel, le milieu canari a beaucoup couru comme à son habitude pour couvrir les ailes désertées par les joueurs de côtés congolais très offensifs. Son équipe à affiché une certaine maîtrise technique avec de belles transmissions dans la profondeur.
Pourtant, ce sont bien les Néo-Zélandais qui se sont montrés dangereux en premier, avec une superbe frappe enroulée de Callum McCowatt, bien négociée par le gardien du RD Congo, Lionel Mpasi.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour avoir une réaction des coéquipiers de Samuel Moutoussamy. Silas Katompa Mvumpa (ex-Paris FC) puis Théo Bongonda ont mis à mal la défense néo-zélandaise. Et c’est sur une erreur de cette dernière et une remise de la tête de Ben Waine qui a profité au poison, Cédric Bakambu, pour se défaire du gardien puis marquer dans le but vide. Dès le retour des vestiaires, le RD Congo prend l’avantage (1-0, 46e).
L’agressivité de Samuel Moutoussamy et de ses compères au milieu de terrain va mettre à mal l’équipe adverse, avec des ballons récupérés haut permettant des transitions rapides, à l’image de la passe en profondeur de Bakambu pour Grady Diangana, qui voit sa frappe frôler le poteau droit du gardien néo-zélandais, Nick Tzalev (81e).
Un mauvais placement qui coûte cher aux Congolais
Mais c’est une erreur d’inattention qui va coûter cher aux joueurs de Sébastien Desabre. Sur un coup franc rapidement joué par Matthew Garbett, le Lorientais Gédéon Kalulu va venir bousculer Chris Wood dans la surface, qui se fera justice lui-même sur le penalty (1-1, 91e).
Scénario cruel pour le RD Congo, mais une belle prestation de Samuel Moutoussamy, qui a disputé le match dans son intégralité. Cela lui fera sûrement le plus grand bien à son retour à la Jonelière, où il est attendu pour remplacer à pied levé Douglas Augusto, blessé.