L’effervescence est la source de bien des maux, visiblement, celle provoquée par la victoire des Nantais face à Clermont ce dimanche 17 septembre fût la cause de pertes de mémoire pour les Jaune-et-Vert.
Tout juste débarrassés de la pelouse digne des plus grands clubs de district du Stade Gabriel-Montpied, les coéquipiers de Nicolas Pallois se sont retrouvés dans les vestiaires pour célébrer ce qui ressemble au véritable lancement d’une saison qui s’ennuyait de points.
« Qu’est-ce qu’il faut dire déjà ? »
C’est une sacrée scène qu’a capturé la caméra de Prime Vidéo, dans l’intimité de l’équipe nantaise. Le groupe nantais tout ravi de leur résultat du jour, s’est retrouvé désemparé face au rituel de toute équipe de football : le cri de guerre post-victoire.
🤣 Les coulisses du cri de guerre complètement bancale du @FCNantes. pic.twitter.com/MEp6mQazO9
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) September 18, 2023
Tous encerclant la table, ceux qui occupent désormais la 15ème place de Ligue 1 se renvoient la casquette de celui qui conduira ce moment de communion. Le capitaine Pedro Chirivella s’écarte d’office des concurrents à la parole, avant de voir Jean-Charles Castelletto, Denis Petric et Quentin Merlin s’éclipser à leur tour.
Au final, c’est le buteur du jour Moses Simon qui finit par honorer la mission, et qui sommairement, allume la mèche de l’ambiance dans le vestiaire des Canaris.
Une habitude perdue
Il faut remonter au 3 juin dernier pour avoir l’occasion d’observer une victoire nantaise en compétition. Tout juste vainqueurs d’Angers, les partenaires d’Alban Lafont célébraient leur maintien, mais cette fois avec tous les supporters sur la pelouse de la Beaujoire.
Rebelote le 5 avril 2023, jour de demi finale de Coupe de France, où la célébration s’était à nouveau faite en public, et sans cri de guerre donc.
Pour les Canaris, il fallait donc piocher dans leurs souvenirs du 1er mars dernier pour avoir l’évocation d’un « cri de guerre », consécutif à la victoire en quart de finale de Coupe de France face au RC Lens.