Alors que son contrat au FCN se termine le 30 juin, Samuel Moutoussamy reste l’un des cadres du groupe professionnel. Élément incontournable lors de l’épopée victorieuse en Coupe de France, le Congolais retrouve récemment un rôle plus secondaire. Devenu la doublure de Douglas Augusto, il n’a été titularisé qu’à huit reprises cette saison sous le maillot Jaune-et-Vert (21 apparitions au total).
Ce mercredi 17 avril, le site officiel de la Ligue 1 a publié une interview avec le milieu de terrain du FC Nantes. L’objectif de cet entretien était dans apprendre plus sur l’atmosphère qui règne au sein du groupe Jaune-et-Vert.
« On valide tous dès qu’Alban Lafont allume la sono »
Castelletto le blagueur
Comme le révèle Samuel Moutoussamy, les plaisanteries ne sont pas rares entre coéquipiers à Nantes : « Le plus chambreur ? J-C Castelletto ! On dirait qu’il est calme mais pas du tout. Il a l’image de quelqu’un de posé quand il s’exprime… mais c’est vraiment qu’une image. Il aime bien tailler tout le monde, se moquer. C’est un grand chambreur et il aime bien cibler ses victimes. Il s’en prend beaucoup à Moussa Sissoko, et ça nous fait bien rire. Il le taquine sur tous les sujets, il cite son nom dans n’importe quelle conversation. C’est très drôle ! ».
Jean-Charles Castelletto, qui a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2028 avec le FC Nantes, semble être l’un des animateurs du vestiaire. « Il y a beaucoup de mecs marrants : Jean-Charles Castelletto, Alban Lafont, Kader Bamba… Mais si je dois en choisir un, je vais encore dire Jean-Charles ! », explique Samuel Moutoussamy.
Loin de convaincre les supporters en raison de ses performances médiocres, un autre défenseur du FCN s’est pourtant très bien intégré dans l’effectif : « Jean-Kévin Duverne est très marrant, très fou. Sa manière d’être est drôle. Il est dans le même délire que Jean-Charles Castelletto, il aime bien faire des blagues. Il est dans sa bulle », s’amuse le Congolais.
Lafont, mauvais perdant… mais bon DJ !
Également parmi les cadres de l’effectif, Alban Lafont se fait notamment remarquer en raison de l’un de ses traits de caractère : le gardien du FC Nantes serait un grand mauvais perdant : « Dès qu’il perd un jeu, il est très, très frustré. Il va se mettre à râler, à s’en prendre aux joueurs de son équipe, aux règles… Mais je ne peux pas le juger, je suis exactement pareil ! ».
Le dernier rempart des Canaris est vraisemblablement celui qui a le contrôle de la musique dans le vestiaire. « Il n’y a pas de DJ attitré mais c’est souvent Alban Lafont qui s’en charge, révèle Samuel Moutoussamy. Il met un peu de tout : de l’afro, du rap français, du rap américain… Il sait amener de la variété dans les styles. On valide tous dès qu’il allume la sono. Je le recommande ! En plus, il a des connexions avec des DJs, c’est un domaine qu’il gère ! ».
Une ambiance souvent festive
« Bénie était timide au départ, mais maintenant il danse tout le temps »
Visiblement très fans des choix musicaux de leur gardien, certains joueurs du FCN s’improvisent régulièrement danseurs dans le vestiaire : « Ignatius Ganago ! Et juste derrière, il y a Bénie Traoré. Forcément, Gana danse un peu moins depuis qu’il est blessé et on le croise moins dans le vestiaire, mais Bénie a pris le relais. Il était timide au départ mais, maintenant, il danse tout le temps dans le vestiaire ».
Sans surprise, au moment de désigner son meilleur souvenir d’après-match en tant que joueur du FC Nantes, Samuel Moutoussamy évoque la soirée magique du sacre en Coupe de France : « Le vestiaire était en folie, c’était une vraie fête. Il y avait du champagne partout, la musique à fond, on dansait tous… Franchement, c’était costaud. C’est un souvenir inoubliable ! », se rappelle-t-il.
Un coin d’amis avec Bamba et Mohamed
Au cours de cet entretien, le numéro 8 du FC Nantes révèle également quelle place lui est attribuée dans le vestiaire : « Je suis entre Mostafa Mohamed et Kader Bamba. C’est moi qui ai choisi cette place, c’est celle que je voulais ! Kader, c’est mon gars depuis des années car on est tous les deux passés par l’équipe réserve à nos débuts avec le club, et Mostafa, je m’entends très bien avec lui. C’est un coin où on est regroupés entre amis ».
Pourtant, la cohabitation n’est pas toujours simple… surtout lorsque certains laissent trop souvent traîner leurs affaires. « Le joueur le plus bordélique ? Mon voisin, Mostafa Mohamed ! Il s’éparpille partout, il ne range rien », déplore le milieu de terrain congolais, qui n’en tient évidemment pas rigueur à son coéquipier égyptien.