Les célébrations marquant le 25e anniversaire de la Brigade Loire ont été désapprouvées par la LFP. Peu de temps après la défaite des Canaris contre Strasbourg (1-3), la Commission de discipline de l’instance dirigeante du football français a infligé des sanctions très sévères au club Jaune-et-Vert : un huis clos total pour le prochain match à domicile contre Lyon à la Beaujoire, accompagné de la fermeture de la tribune Loire jusqu’à la fin de la saison (soit deux matchs).
Alors que cette décision a suscité naturellement l’indignation parmi les supporters du FC Nantes, le club a réagi promptement en annonçant son intention de saisir le CNOSF. Cependant, la population nantaise n’a pas été la seule à exprimer son mécontentement après l’annonce de ces lourdes sanctions.
Une incohérence au niveau des sanctions ?
De nombreux amateurs de football français ont en effet dénoncé les dérives de la LFP et de sa Commission de discipline, qui ne permettent plus la moindre utilisation d’engins pyrotechniques en tribunes. Un problème pour les ultras du FC Nantes, qui en sont pourtant très friands.
La LFP a malheureusement l’habitude de se montrer intransigeante à ce sujet, en témoignent les nombreuses sanctions à l’encontre du club des bords de l’Erdre cette saison. Neuf tribunes de la Beaujoire ont ainsi été fermées en 26 journées… un triste total, auquel s’ajoutent une fermeture du parcage au Parc des Princes.
Mais le problème se pose aussi quant à la cohérence et la proportionnalité des sanctions en fonction du nombre d’engins pyrotechniques utilisés. Comparons simplement la différence de mesures imposées aux supporters du FC Nantes et à ceux du PSG lors de deux situations semblables.
En 2021, la tribune Auteuil a été sanctionnée de deux matchs de fermeture en raison de l’utilisation de 550 fumigènes et de la confiscation de 200 autres. En 2024, le FC Nantes se voit infliger une sanction encore plus sévère : un match à huis clos total et la fermeture de la Tribune Loire jusqu’à la fin de la saison, suite à l’utilisation de 281 fumigènes.
Les mesures disciplinaires prises par la LFP à l’égard des supporters pointent du doigt une certaine incohérence, appelant ainsi à une réévaluation et à une révision attentive des décisions dans le football français et surtout concernant les tribunes françaises.
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