La direction du FC Nantes a fait le choix de limoger Jocelyn Gourvennec et de rappeler Antoine Kombouaré au poste d’entraîneur du club. La défaite (1–3) à domicile face à Strasbourg aura été de trop pour l’ancien coach lillois, qui doit donc laisser sa place après seulement 15 matchs dont dix défaites.
Le Kanak était donc ce mardi après-midi en conférence de presse de présentation aux côtés de Franck Kita. Le sauveur du FCN en 2021 s’est prononcé sur le diagnostic qu’il faisait de la situation actuelle.
« Retrouver une communion avec le public ».
Dans un premier temps, Antoine Kombouaré est revenu sur les remèdes à trouver pour tenter de renouer avec un climat au saint au club et surtout une efficacité sportive.
« Je n’ai pas à analyser ce qu’il s’est passé avec les autres. Je dois trouver des remèdes pour se maintenir. Mon diagnostic c’est un manque d’efficacité offensive, pas de buts, pas de tirs. On est la 16ème attaque et la 16ème défense, on ne gagne que 4 matches, et on a du mal à domicile. Il faut retrouver des scènes de joie et une communion avec le public. Pour se maintenir, il faut être fort chez soi, fort à domicile. »
L’ancien entraîneur de l’EA Guingamp a démontré toutes ses convictions qu’il confiait à cette mission, malgré les difficultés que celle-ci engendre.
« On n’a pas été capables de battre Metz et Strasbourg, mais si je suis là c’est que j’ai confiance. C’est à travers le travail et la qualité de ce groupe qu’on va réussir. Le groupe est en difficulté, mais il faut trouver cette alchimie, cette recette, j’y crois. »
« Je ne suis pas qu’un meneur d’hommes ».
Antoine Kombouaré a par la suite avoué qu’il allait avoir à réaliser un sérieux travail sur le plan tactique. Celui-ci a également mis l’accent sur le fait de retrouver plus régulièrement le chemin des filets afin de pouvoir aller chercher des victoires.
« Je vais avoir le temps d’analyser tout ça, mais ce n’est pas que la défense. Tout est lié dans l’équipe, les formations qui défendent le mieux sont aussi celles qui marquent le plus. Il va falloir faire un travail tactique, mais surtout donner de la confiance. Il nous faut une équipe qui peut créer du jeu, défendre c’est une chose, mais pour gagner il faut marquer. »
« Non, je n’ai pas vu le match contre Strasbourg. Je ne suis pas qu’un meneur d’hommes, je dois construire une équipe solide qui marque. Quand je suis parti, le président avait dit qu’il me sentait usé, là je suis ici pour créer un électrochoc. On doit pas juste être heureux de se retrouver, on doit se mettre au boulot. »