De retour de la CAN après avoir été éliminé en huitièmes de finale par le Nigéria de Moses Simon (2-0), Jean-Charles Castelletto est vite revenu à la dure réalité du FC Nantes. Titularisé au poste de défenseur central aux côtés de Nathan Zézé, le Camerounais a finalement disputé la quasi totalité de ce choc face à Lens dans le couloir droit de la défense, afin de pallier la sortie sur blessure de Kelvin Amian (12’, remplacé par Nicolas Pallois).
« On est une bande de potes mais c’est important aussi de se dire les choses quand ça ne marche pas. » (Jean-Charles Castelletto pour Presse-Océan)
Dans son couloir droit, Castelletto aura tout de même rempli sa part du contrat face aux incursions offensives du RCL. S’il a éprouvé quelques difficultés à apporter une véritable contribution en attaque, il a su contenir les attaquants lensois malgré son manque de repères au poste de latéral. Plus habitué à évoluer dans l’axe, il avait notamment joué dans le couloir lors du premier match du Cameroun à la CAN (1-1 contre la Guinée).
Ce samedi soir, ses efforts ont néanmoins été salués par la presse. L’Équipe l’avait en effet récompensé avec un 6/10 (meilleur note du FC Nantes face à Lens), tandis que Ouest-France lui attribuait la note de 5,5/10.
Une nouvelle fin de saison sous tension.
En entretien pour Presse-Océan, le défenseur des Canaris est revenu sur la défaite des siens face aux Sang-et-Or (0-1). Au-delà du revers contre les Lensois, le Camerounais semble agacé de vivre, encore et encore, des saisons sous la menace d’une relégation en Ligue 2.
« C’est comme beaucoup de saisons depuis que je suis ici. À chaque fois qu’on pense avoir sorti la tête de l’eau, on replonge… Du coup maintenant, j’en ai marre de dire qu’on fera les comptes à la fin. Les points, il faut les prendre maintenant. »
Au club depuis trois ans et demi désormais, Jean-Charles Castelletto est l’un des cadres du vestiaire Jaune-et-Vert. Si les relations sont très bonnes entre les joueurs, le défenseur camerounais souhaiterait plus de franc-parler, afin de briser la boucle infernale dans laquelle le club semble une nouvelle fois entraîné.
« C’est vrai, je le pense (le groupe nantais est “trop gentil”, ndlr). On est une bande de potes mais c’est important aussi de se dire les choses quand ça ne marche pas. On doit pouvoir se parler, faire comprendre les choses, dans le respect. »
Passer à autre chose après l’échec à la CAN.
Tout juste rentré de Côte d’Ivoire, Jean-Charles Castelletto s’est pourtant montré plus convaincant que bon nombre de ses partenaires nantais, ce samedi 3 février. Bien que fatigué physiquement, le Camerounais a su vite retrouver le sens des priorités à son retour en club. Une transition rapide mais nécessaire pour aider le FC Nantes à redresser le cap en ce début d’année.
« Je ne vais pas dire le contraire, c’est fatigant. Mais il y a des choses importantes à réaliser, prendre des points avec le FC Nantes. Moi, j’essaie de me gérer. Si je suis fatigué, je n’aurai pas de mal à le dire au coach, alors que ça a pu être le cas auparavant. Après, ça fait du bien de voir autre chose même si du côté de la température ça fait du bien de rentrer. Là-bas, tu fais une course à haute intensité et tu es fatigué tout le match. »